Enric Duran Giralt
(Vilanova i la Geltrú, 23 avril 1976)
Il milite depuis 1999 dans différents mouvements sociaux tels que le Movimiento de Resistancia Global, Economia Solidaria et le Mouvement pour la Décroissance.
Le 17 septembre 2008, il annonce publiquement qu’il a exproprié un quasi demi-million d’euros à des dizaines de banques et qualifie ce geste « d’acte politique » voué à dénoncer ce qu’il appelle « le système de prédation capitaliste ».
De 2006 à 2008, Duran a contracté 68 crédits commerciaux et personnels auprès de 39 banques, sans présenter ni garantie, ni possibilité d’hypothèque. Il n’avait aucune intention de rembourser ses dettes et a utilisé l’argent pour financer plusieurs mouvements post-capitalistes ; un acte de désobéissance civile.
Ce même 17 septembre 2008, il publie l’article sur Internet et dans la publication gratuite Crisi (200 000 exemplaires distribués par des volontaires dans toutes la Catalogne) : » J’ai « volé » 492 000 euros à ceux qui nous volent afin de les percer à jour et de construire des alternatives sociales » . La seconde publication, Podemos! Vivir sin capitalismo (Nous pouvons! Vivre sans capitalisme) a été distribuée entre le 17 mars 2009 et septembre 2009.
En 2010, Enric co-fondait la Coopérative Intégrale Catalane dont il est encore membre du noyau moteur.
En 2011-2012, il s’est impliqué dans le mouvement du 15M et a travaillé à étendre le Mouvement de Désobéissance Économique liée au Manifeste du Droit de Rébellion en publiant un manuel détaillé. Début 2013, il s’est engagé dans l’appel à la Révolution Intégrale.
Enric Duran ne s’est pas présenté au procès qui devait commencer le 12 février 2013 et auquel il a répondu par un communiqué pour motiver son absence. Il s’est déclaré Désobéissant Intégral et a entrepris de travailler sur la Justice Restaurative comme alternative au vieux système judiciaire. Le processus de justice restaurative reste actif tandis qu’il demeure contraint à la clandestinité.
Ces derniers mois, Enric a fait partie du groupe de développement de Faircoin et participe à l’initiative FairCoop depuis le début.
Etienne Hayem
Bloggeur et conférencier sur le sujet des monnaies complémentaire, il est aussi musicien et instructeur de Wutao. Il commença par étudier la médecine pour finalement entrer à l’ISTEC (Ecole Supérieure de Commerce et de Marketing), et décroche en 2009 un master en organisation d’événements. Son mémoire portait sur l’avenir des croissances énergétiques et environnementales d’ici 2030.
Etienne s’intéressait déjà à la refonte du système monétaire avant 2008,; la monnaie est selon lui, le système sanguin des sociétés. Plusieurs voyages lui ont offert de constater que les maux étaient les mêmes aux quatre coins du globe et permis de prendre connaissance des luttes zapatiste et altermondialiste. Dès l’été 2007 il publiait des articles sur son blog afin de communiauer sur la crise imminente et de démystifier le système financier.
Il a notamment collaboré avec plusieurs grands noms de la question des monnaies complémentaires : Noubel, Lietaer, Bosqué, Derudder et en 2013, il répondait à un appel à projets lancé par la région Île de France. Le projet SYMBA démarrait, sélectionné parmi 72 candidatures. Il vise à relier les entreprises et organisations symbiotiques de la région grâce à une monnaie. 2014 est l’année de la concrétisation; Etienne et ses compagnons sont actuellement en train de former la société coopérative qui permettra la gestion de cet outil.
Lirca
Elle a suivi le parcours classique et décroché différents diplômes officiels (un diplôme de traduction et d’interprétation, un master en gestion publique et en développement durable). Elle a une grande expérience des emplois présentés “grandes opportunités” et qui ne font pas sens.
Elle s’est investie dans l’activisme par le biais du mouvement pour la Décroissance et de la campagne ILP contre les OGM menée par “ Somos lo que sembramos” (nous sommes ce que nous mangeons). Depuis, elle a impulsé différents mouvements autogérés (comme la CIC , qu’elle a participé à imaginer et à fonder bien qu’elle n’en soit plus membre active à ce jour).
Elle apprend, fait des recherches, expérimente, et partage en permanence les principes d’une économie sociale et solidaire, de l’agroécologie et de l’autogestion dans tous les domaines de la vie (santé, éducation, économie et politique). Elle vit à présent au Brésil, où elle a commencé à impulser des projets autour de la production alimentaire agroécologique, des SAFs (système d’agroforesterie), des plantes médicinales et du développement communautaire (afin d’en finir avec l’assistanat) à Ubatuba.
En parallèle, elle participe à la commission du plan d’économie sociale du village et à la solidarité sur ce territoire, dont l’action vise à mettre en contact les différents projets et personnes qui ont des affinités avec FairCOOP.
Orsan Şenalp
Il est le fondateur de NetwOrg. Orsan gère et coordonne actuellement plusieurs projets online tels que les sites et listes de diffusion de Social Network Unionism blog, Networked Labour, ainsi que le projet Global Networked Labour Union (GNUnion). Il réflechit, parle, agit, fait des recherches, écrit, invente, présente, partage et coopère en permanence sur différents champs comme, entre autres, la politique distributive et en réseau, l’économie politique du travail et des mouvements sociaux à l’échelle internationale, l’action et l’auto-organisation collaborative en ligne ainsi que des campagnes collectives.
Par le passé, Orsan a travailé pour les unions commerciales de la Turquie et des Pays-Bas, des ONGs et des groupes d’intérêts tels que DISK, Oleyis, Tudef, FNV Bondgenoten, Transnational Institute, TIE-Netherlands. Au niveau international, il a joué un rôle d’interlocuteur dans le Reclaiming Public Water Network et le People’s Water Forum (initiatives revendiquant un service public de distribution de l’eau), le Labour and Globalisation Network (Réseau Travail et mondialisation), Joint Social Conference et a pris par à des contre-sommets.
Stacco Troncosso
Le Conseil Écosystémique
Stacco est le fondateur du collectif de traduction P2P « Guerrilla Translation » et fait aussi partie de l’équipe de coordination et de développement stratégique de la P2P Fundation. Il est éditeur du blog de cette même fondation.
Musicien, écrivain et traducteur professionnel autodidacte depuis 1998, Stacco a grandit à Londres avant de revenir à Madrid pour étudier les Beaux-Arts en 1992. Sa musique, un mélange de guitare électrique, de pédalier à effet et de machines électroniques, est apparue dans plusieurs podcats et programmes de radios tels que The C-Realm Podcas, The Vortex with Jennifer Marie Joyce en XRAY.fm-Portland et The Brainmeats! Podcast.
Via Guerrilla Translation, Stacco a traduit et simplifié des textes de Naomi Klein, David Graeber, Charles Eisenstein, Michel Bauwens, Douglas Rushkoff entre autres auteurs. Son itinéraire de traducteur cinématographique comprend des films dirigés par Ken Loach, Stephen Frears, Kim Ki-duk et Bong Joon-ho. Auteur de deux volumes de poésies, plusieurs de ses textes apparaissent dans l’Antologie Poétique de Occupy
(voir “About” pour en savoir plus sur la manière dont Stacco a créé Guerilla Translation!).
Stella Strega
A bientôt 50 ans, Stella a été scientifique, animatrice jeunesse et artiste pour devenir ensuite activiste sociale, organisatrice et conseillère de communauté bien avant de découvrir la permaculture en 1992.
Toutes ces expériences réunies l’ont amenée a pratiquer la permaculture chez elle et dans son voinage: Plus tard, cette initiative est devenue le projet urbain de permaculture Green Adventure : Elle l’a coordonné de 1995 à 1999 et a reçu plusieurs prix nationaux à ce titre.
Durant tout ce temps elle a approfondi son étude et sa compréhension pratique de la Permaculture – tant sur le plan de la science du design que celui du mouvement, et plus spécialement sous l’axe de l’autonomisation et de l’éducation à la soutenabilité, en prouvant qu’il est possible de changer notre environnement ensemble.
En 1999, Stella pris un congé sabbatique à La Palma, dans les îles Canaries, afin d’aider à la mise en place d’un nouveau projet permacole. Après avoir travaillé sur plusieurs projets ruraux, appris a cultiver de la nourriture à grande échelle et à parler espagnol (une langue qu’elle affectionne depuis toujours), elle décida de s’établir sur l’île et se lança dans des recherches et des expérimentations en permaculture ; elle s’auto-forma afin de mieux comprendre comment aider les personnes à appliquer la science fondamentale du design dans le monde réel et de manière beaucoup plus efficace, l’idée étant que les personnes puissent se construisent elles-mêmes une vie cohérente, éthique et satisfaisante.
En parallèle, elle a aussi coordonné l’organisation de de NodoEspiral (le Nœud Spiral) à compter de 2004 et qui plus tard est devenu l’Académie de Permaculture Intégrale
À partir de 2006 elle commença a esquisser et construire l’infrastructure de ce qui en 2011 est devenu le 8ème projet Life eco-village. Elle s’y est établie et continue à vivre sa passion pour la recherche-action et l’apprentissage du design permacole intégral et intensif.